Lucien Durosoir
Chronobiographie


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ANNEE

EVENEMENT

Ces événements sont répertoriés à partir des seules archives familiales conservées. De nombreux éléments sont manquants.

18785 décembre naissance à Boulogne sur Seine
1879
1880
1881
1882Elève de l’Institut Noirot 38 rue Fessart Boulogne, premier bulletin scolaire, décembre 1882
1883
1884Déja une lettre de Lucien à ses parents
Bon élève à l’exception de la conduite « Mauvaise »
Après avoir avec ses parents entendu Sarasate en concert, dit à sa mère : « Je serai violoniste »
1885Bulletins scolaires de l’Institut Noirot. Bon élève, commence la musique, appréciation : « bien »
1886Entre au collège de Passy
1887En janvier achat par la famille d’un piano neuf Erard
1888Au Collège de Passy, toujours très dissipé, vacances en août chez ses grands parents à Vincennes.
1889 Collège de Passy, promet à ses parents « bonne conduite et bon travail »
1890Achat par ses parents de son premier beau violon, un Gand et Bernardel n° 1449, pour la somme de 400 francs, choisi par son professeur Mr Akermann (sans doute celui avec lequel il a débuté).
Mort de son père des suites d’un accident le 8 février.
Assiste à un concert de l’après midi le 16 novembre 1890 aux concerts Lamoureux (au programme Symphonie en si bémol de Beethoven, le Rouet d’Omphale de Saint Saëns, la Marche des Pélerins de Berlioz, l’ouverture de Gwendoline de Chabrier, les Murmures de la forêt et les Maîtres chanteurs de Wagner)
1891Quitte le collège de Passy pour l’institution Notre Dame à Boulogne
De nouveau menacé à nouveau de se faire renvoyer pour indiscipline au cours d’allemand et propos inconvenants vis-à-vis du frère chargé de la conduite.
Poursuit l’étude du violon avec Akermann
1892Toujours dans la même institution, obtient plusieurs premiers prix dans les disciplines littéraires et artistiques
1893Se distingue toujours par une conduite qui laisse à désirer (envoi d’une note de 3 francs à sa mère pour carreaux cassés).
Prend des leçons de violon avec monsieur Deslandres 69 rue Truffaut à 5 mn de la station des Batignolles.
Achat du solfège d’Italie (toujours en possession de la famille)
1894Audition à Saint Nicolas de Chardonnet du Stabat Mater d’Adolphe Deslandres
1895Présentation de Lucien à Henri Berthelier, professeur de violon au conservatoire
1896Concours d’entrée au conservatoire le 4 novembre : admis
1897Renvoyé du conservatoire pour insolence envers le directeur Ambroise Thomas. Travaille le violon avec André Tracol l’un des meilleurs disciples du célèbre Massart .
Premiers concerts en compagnie de Charles Tournemire
Travaille avec Tournemire l’harmonie et le contrepoint.
1898Plusieurs participations a des concerts ou auditions musicales 1er violon à l’orchestre des Concert Colonne.
1899Achat d’un archet de Lupot chez Serdet 125fr. En avril concert à Pleyel avec le concours de Berton, Tournemire, Monteux, Schneklud. En première audition concerto de Niels Gade.. et quatuor avec piano de Tournemire
En mai, tournée de concerts avec l’orchestre ces concerts Colonne : Bilbao, San Sebastian .
Achat de son Petrus Guarnerius de Crémone, fait à Mantoue, l’an 1711 : prix 6000 francs.
Premier séjour en Allemagne
1900Service militaire au camp de Châlons … fait de la musique chez des officiers…
Séance musicale pour l’amicale des anciens élèves du collège de Châlons divers remplacements et leçons de violon au comte de Briche… !
1901Paris 8 mai salle des agriculteurs donne en première audition le concerto de Richard Strauss (trille du Diable, concerto Richard Strauss – première audition, Danses slaves de Dvorak) Compte-rendu : Petit Echo sous la signature de Charles Tournemire «  ….M. Lucien Durosoir, violoniste très remarquable, vient de donner un concert très brillant. Au programme un concerto très peu connu en France, de Richard Strauss : la fameuse sonate de Tartini, le trille du Diable ; des danses slaves fort originales. Lucien Durosoir a récolté une ample moisson de bravos….. » Compte-rendu : Le Gaulois : «  …..Mercredi soir dans la salle de la rue d’Athènes, M. Lucien Durosoir a donné un brillant concert. Le jeune virtuose a rendu de façon remarquable des compositions de Beethoven, Tartini et Dvorak….. ».
1902Séjour d’une année en Allemagne à Francfort, travaille avec Hugo Heermann et reçoit les conseils de Josef Joachim à Berlin. Assiste à de très nombreux concerts Lettre de Lucien Durosoir à André Tracol « …..Je viens d’entendre Joachim et cette lettre est encore chaude de l’impression produite sur moi par l’audition des trois quatuors de Beethoven, opus 18 N°3, opus 95, opus 130. Du premier de ces quatuors je ne parlerai guère, car ne l’ayant jamais entendu joué, les points de comparaison me manqueraient. Du reste, je ne l’aime pas beaucoup et ce n’est certainement pas le meilleurs des six premiers de l’opus 18. Joachim était tout à fait bien disposé, il n’a eu aucun accident au cours de la soirée et je trouve extraordinaire d’entendre jouer aussi bien du violon, à l’âge de 73 ans. Il est vrai qu’il est très vert et qu’il ne parait pas son âge. J’étais placé au premier rang des fauteuils et à environ un mètre de lui, comme vous voyez tout à fait bien placé, pour le voir et remarquer sa manière de faire. La pureté de son est très belle, et la simplicité de son jeu très noble, ce qui donne naturellement un caractère très élevé à son interprétation. La quantité de son n’est pas grande, je crois qu’à ce point de vue il est l’équivalent de Sarasate ou d’Isaye, mais ce que je trouve étonnant chez lui, c’est la fougue extraordinaire qu’il met dans son exécution. Avoir une pareille fougue à 73 ans ! Je me demande ce qu’il devait donner dans la force de l’âge ? Et malgré cette fougue la pureté du son reste toujours la même, en un mot on sent son calme réfléchi, sous la nature généreuse et chaude. Son rythme est superbe, mais ni peu sec, ni peu exagéré, comme le font ses nombreux imitateurs, quoique parfois dans les fins de phrases, il quitte les notes de façon un peu raide. Il n’a aucune lourdeur, et son jeu n’est pas allemand à cet égard, ce n’est pas un charmeur et malgré sa fougue, on ne peut dire qu’il ne soit pas nuancé à la façon de Géloso par exemple. Mais son jeu a de la vie et Joachim devait être dans la force de l’âge un vraiment grand artiste. Malgré tout il y a des choses que je n’aime pas beaucoup dans les quatuors opus 95 et 130. Je vous les détaillerai plus loin. Le violoncelliste Hausmann est excellent, il a des basses d’une sonorité énorme, peut être même un peu violente. Hafir le second violon a un joli son, mais quelques glissades peu heureuses et nous avons trouvé maman et moi que l’intelligence ne brillait pas toujours dans les phrases qu’il faisait ressortir, de plus il calque visiblement son jeu , ses coups d’archets sur Joachim et d’une façon peu heureuse. L’altiste Winth est certainement le moins bon, la sonorité est de celle dont on ne dit rien, mais il joue platement, sans ressortir suffisamment quand il le faut, en un mot il est très pâle. Dans les pianos ces quatre artistes jouent avec un tout petit archet, quelques centimètres au plus, au point que j’ai été quelque peu surpris, car cela ne donne pas d’allure. [Suite manquante]
1903Paris Salle Humbert de Romans Concert 4 février 1903. Concerto de Brahms, Chaconne de Bach et Symphonie espagnole de Lalo… Compte-rendu : Monde Musical février 1903 n° 3bis « …Voila un beau début devant le grand public. M Durosoir jusqu’à ce jour ne s’était, croyons nous que peu manifesté, préférant travailler dans le calme jusqu’au jour où il se sentirait prêt à la lutter.Avec hardiesse M. Lucien Durosoir s’attaque au concerto en ré majeur de Brahms, qu’il exécute avec intelligence en virtuose rompu aux difficultés, même celle de la cadence de Hugo Heermann. La difficile Chaconne de Bach aurait pu effrayer également un artiste moins sûr de lui, mais M Durosoir sut soutenir l’intérêt durant tout ce long morceau pour violon seul Très entraîné, Lucien Durosoir exécuta encore brillamment la Symphonie Espagnole de Lalo…. » Compte-rendu : Musical courier New York February 16 1903 A last a French violinist has played the Brahms Concert. This great work apparently has no active admirers among the leading representatives of the Franco-Belgian School. Isaye says : I will not play it, there is no chance to sing. Thibaut passes it by a eloquent silence. Geloso says : it is wonderful music ; as great as the Beethoven concerto, but is not for the violon. Marteau should be able to play it for he had the necessary technique, breadth and musicianship. So should Lucien Capet a never comer who possesses all the characteristics of a great artist. But, to return Lucien Durosoir for this is the name of the courageous individual who wrestled with this giant of violin literature. Durosoir had the assistance of an orchestra picked from the ranks of Colonne, Lamoureux and Conservatoire orchestra, and welded by André Tracol. The concert-giver was evidently extremely nervous and well he might be ever faced a more trying ordeal. A German critic would find much fault with Mr. Durosoir’s interpretation. It was too highly coloured, and there was not in evidence enough of that sombre gray that Brahms is supposed to demand. Some phrases inclined to flippancy and the last movement lacked buoyancy. The brilliant and well written cadenza was delivered with sureness and aplomb. The programme concludes with the Lalo “Symphonie Espagnole” which is very popular on this side of the water. In this Mr. Durosoir displayed a fluent technique and much grace and brilliancy. He received a rousing ovation from the audience, which packed the large Salle Humbert de Romans”.
Berlin Singakademie14 novembre : compte-rendu Berliner Neueste Nachrichten du 16 novembre « (traduction) Lucien Durosoir un violoniste de l’école française…sut donner une preuve remarquable de son talent. Si pour l’exécution du concerto de Brahms son jeu fut quelque peu superficiel, il trouva cependant dans ceux de Saint-Saëns et de Lalo la juste note. La perfection de son doigté léger ainsi qu’un tempérament jeune et sympathique donnèrent de la chaleur à son jeu. »
Compte –rendu : Vossische Zeitung 18 novembre 1903 « ..Durosoir unit l’élégance du jeu français avec une certaine froideur, la technique du jeu est légère… » Compte-rendu ; Berliner Lokal Anzeiger du 15 novembre «  Lucien Durosoir joua le concert de Brahms, le concerto de Saint-Saëns et Lalo. Le jeu de cet artiste est remarquable, mais toutefois sans révéler des qualités supérieures. Frappant était le peu de tempérament qu’employa Monsieur Durosoir en exécutant la musique française et par conséquent la Symphonie espagnole qui du reste est fade en elle-même fut encore moins supportable ». Compte-rendu : Berliner Borsen Courier 15 novembre 1903 «  Le violoniste Lucien Durosoir se présente devant le public berlinois dans un concert avec l’orchestre philharmonique. Son programme comportait outre le concerto pour violon de Brahms et celui de Saint-Saëns et la symphonie espagnole de Lalo. Par l’exécution de ces œuvres, où il fut admirablement secondé par Monsieur Rebicek et ses musiciens Monsieur Durosoir prouva qu’il est un artiste ayant du tempérament et du talent et étant un virtuose parfaitement maître de son instrument. Son son n’est pas bien ample, mais d’une douceur toujours égale, sa technique très sûre et parfaite qui fait surmonter toutes les difficultés avec la plus grande facilité. Son jeu étant aisé et ayant le cachet et la vraie élégance française, l’on eut l’impression la plus favorable. L’on reverra toujours avec plaisir le sympathique artiste qui trouva parmi nous un vif succès. » Compte rendu : Berliner Tageblatt 21 novembre 1903 « Le jeu du violoniste Lucien Durosoir ne laisse qu’une impression froide aux auditeurs. Le jeu de monsieur Durosoir est correct, mais sans coloris nécessaire pour atteindre la tâche que ce violoniste s’était imposée dans l’exécution du concerto de Brahms. Peut être Monsieur Durosoir se trouvait plus à son aise dans le concerto de Saint-Saëns qui était également au programme. » 20 octobre 1903 achat du Joseph Guarneri.
1904Paris 28 avril salle des Agriculteurs : au programme Concerto de Max Bruch, Prélude et Fugue en sol mineur de Bach, Concerto de Dvorak Compte-rendu : Figaro du 19 mai 1904 : « Le brillant violoniste Lucien Durosoir, au concert avec orchestre qu’il vient de donner à la salle de la rue d’Athènes, s’est révélé un virtuose de premier ordre. Il a montré dans le concerto en ré mineur N° 3 de Max Bruch et dans le concerto de Dvorak un style et une virtuosité étonnants. Quant aux Prélude et Fugue de Bach, ils ont été exécutés avec une grande élévation de sentiment. Aussi, M Lucien Durosoir, à cette belle séance, s’est classé parmi les meilleurs virtuoses de son époque… ».l Compte-rendu : Le Guide Musical (Bruxelles) « Dans les deux concertos de Max Bruch et de Dvorak, M. Durosoir a laissé entrevoir de jolies qualités ; un son agréable, expressif, une certaine technique et un style très châtié. Son interprétation de Prélude et Fugue en sol mineur de JS Bach, n’a pas été sans mérite ».
1905Bordeaux 25 Mars concert : orchestre dirigé par Pennequin (concerto de Brahms, Symphonie espagnole, Prélude et fugue en sol mineur de Bach) Compte-rendu : La Petite Gironde 26 mars 1905 « …. M. Durosoir a eu la satisfaction de jouer devant un public nombreux, et surtout composé en majeure partie de professionnels et d’amateurs tous aptes à apprécier et à goûter ses brillantes qualités de virtuose. Le concerto en ré majeur de Brahms est une œuvre longue, touffue, extrêmement difficile, mais où un violoniste peut faire valoir toutes les ressources de sa technique. Il arrive par instants, qu’on oublie l’œuvre elle-même pour concentrer toute son attention sur l’exécutant. Monsieur Durosoir a joué ce concerto avec une vigueur, une fougue extraordinairement remarquable, un mécanisme merveilleux, un archet souple et sûr, une pureté de son du plus heureux effet. Nous avons retrouvé toutes ces qualités dans le « Prélude et fugue en sol mineur de Bach, morceau aussi très difficile, mais que du moins on entend avec plaisir jusqu’à la fin. La belle Symphonie espagnole de Lalo a trouvé en M. Durosoir un interprète inspiré et d’une séduisante fantaisie. Le charme, la passion, le brio de ces pages absolument exquises ont été rendues par l’artiste avec une rare perfection. Le succès de M. Durosoir qui allait croissant pendant toute la soirée, est devenu après la symphonie espagnole, une manifestation triomphale, bien due à sa générosité et son talent. […] G.P. Compte-rendu : La France de Bordeaux et du Sud ouest 27 mars 1905 « ….M. Durosoir avait composé un programme sérieux presque sévère…. Le Concerto en ré majeur de Brahms, Prélude et fugue en sol mineur de Bach, la Symphonie espagnole de Lalo. Dans ces trois œuvres de caractère très différent l’artiste a montré à côté de précieuses qualités de virtuosité qui dénotent une technique très sûre, un sentiment très vif du rythme, une fine compréhension des œuvres interprétées. Le son particulièrement beau dans les passages de tendresse et de charme est le plus souvent d’un moelleux exquis. Le succès de M. Durosoir a été très vif. Le public ne lui a ménagé ni les applaudissements, ni les rappels. Compte-rendu : Le nouvelliste de Bordeaux 28 mars 1905 « …Le succès de M. Durosoir a été très grand et cette soirée a été pour lui un véritable triomphe. …M Durosoir a montré une admirable virtuosité et un style impeccable…. »
1906(Deux grandes tournées à travers la France organisées par la direction des concerts Bocquel. La première en début d’année, la seconde en fin d’année. Dans la première le pianiste est Lazare Levy, dans la seconde Victor Gallois. Deux programmes différents seront présentés.) Très nombreux comptes-rendus de la presse régionale. Reims, Chalons sur marne,Verdun, Charleville, Valenciennes, Douai, Saint Omer, Arras, Cambrai, Evreux, Elbeuf ,Flers, Alençon, Saumur, Parthenay, La Rochelle, Rochefort, Roche sur Yon, Saint Jean d’Angely, Angoulême, Cognac, Périgueux, Montauban, Toulouse, Auch, Tarbes, Orléans, La Flèche, Laval, Nevers, Dijon, Besançon, Epinal, etc. Tournée Augez de Montalant, Lazare Levy, Lucien Durosoir (programme Durosoir : sonate La Folia de Corelli ou sonate Le trille du diable de Tartini, Aria ou Fugue en sol mineur J.S. Bach, Romance de Saint-Saëns ou Romance de Svendsen, Le Streghe danse des sorcières de Paganini ou les Airs Bohémiens de Sarasate)
Nevers 19 janvier Compte-rendu : Journal de la Nièvre du 23 janvier « Le public extrêmement sélect a eu la joie d’applaudir Monsieur Lucien Durosoir un violoniste de premier ordre, dont l’archet tout à tour sentimental et brillant a enlevé successivement la fameuse sonate de Tartini « Le trille du diable », une fugue de Bach, des airs Bohémiens de Sarasate et une délicieuse romance de Svendsen… »
Dijon 21 janvier Compte-rendu : Le progrès de la Côte d’or 23 janvier 1906 « Monsieur Lucien Durosoir est certainement un violoniste de grand mérite. Sa caractéristique semble être la douceur alliée à la délicatesse et à la correction. Il a d’abord un mécanisme et une technique très sûrs. Les trilles sont remarquables, son sautillé est très fin, son staccato n’est point trop nerveux, son archet d’ailleurs est impeccable. Sa sonorité est infiniment pure et caressante. La sonate de Tartini et les « Airs Bohémiens » de Sarasate lui ont valu des rappels justifiés. Il s’y est joué de difficultés inouïes. Nous avons notamment beaucoup remarqué ses gammes en staccato, ses harmoniques et surtout ses passages en pizzicato-staccato.
Besançon 22 janvier Compte-rendu : La dépêche Républicaine 25 janvier 1906 « Le violoniste Lucien Durosoir avait fort à faire pour lutter avec Sarasate qui l’avait récemment précédé dans notre ville. De solides qualités de sonorité, un beau sentiment musical, un mécanisme très assoupli l’ont fait applaudir chaleureusement surtout dans le « Trille du Diable » et dans une romance de Svendsen. » Compte-rendu : L’éclair Comtois 26 janvier 1906 « …Lundi soir à la salle Ronchaux nous applaudissions avec un sincère et vibrant enthousiasme le violoniste Lucien Durosoir à qui incombait la lourde tâche de se faire entendre après Sarasate. Lucien Durosoir s’est montré surtout parfait dans la Romance de Svendsen, son style large et pur, sa belle qualité de son, lui ont conquis de nombreux suffrages… »
Epinal 23 janvier Compte-rendu : Mémorial des Vosges 26 janvier 1906 « …..Quant à Lucien Durosoir c’est un virtuose accompli qui a su nous présenter d’une façon parfaite des morceaux périlleux, c’est certainement dans les Ziguenerveisen de Sarasate qu’il a captivé l’auditoire…. » Compte-rendu : Le Vosgien 28 janvier 1906 « …Lucien Durosoir s’est révélé à nous en parfait virtuose. Son instrument parle sous l’archet habile qui nous fait savourer la délicieuse Romance de Svendsen, les pages originales des « Ziguenerveisen » si souvent entendues et si différemment interprétées par des artistes parfois trop téméraires. Le Prélude et la fugue de Bach sont exécutés avec beaucoup de style et avec une maestria digne d’une aussi belle œuvre.
Laval 26 janvier Compte-rendu : La Mayenne 28 janvier 1906 « ….Monsieur Lucien Durosoir nous a fait entendre des pages hérissées de difficultés, comme dans la sonate du vieux maître Tartini dont il se joue à plaisir. A côté de ces difficultés il a chanté des phrases d’opposition avec un grand charme. Sa souplesse d’archet est remarquable. Il a rendu intéressant, même pour les oreilles peu accoutumées à cette grande musique, la page sévère de Bach, Prélude et fugue, pour violon sans accompagnement, morceau étonnant de puissance et de conception. Beau succès aussi dans la Romance un peu nébuleuse et si délicate de Svendsen et les étranges Airs bohémiens de Sarasate. En somme une soirée inoubliable et triomphe éclatant pour l’interprète de cette belle musique. …. » Le journal de Laval et de la Mayenne 28 janvier 1906 « ….C’est encore sous le charme d’une inoubliable soirée que je commence cette chronique. Les applaudissements que le public décerna au violoniste Lucien Durosoir montrent quelle est la puissance séductrice de son jeu. Son archet est souple et sûr, le son est d’une douceur toujours égale, il a tour à tour, la force et la grâce, le charme et la passion. Monsieur Lucien Durosoir que je n’avais pas le bonheur de connaître, m’apparut artiste de tempérament et virtuose remarquable.
Saumur 27 janvier Compte-rendu : Courrier de Saumur 28 janvier 1906 « L’instrument qui traduit le mieux la pensée et les sentiments est le violon, Lucien Durosoir nous en a donné la preuve à différentes reprises. C’est un véritable artiste que la salle entière a chaleureusement applaudi, comme il le méritait. Le son est d’une pureté sans égale et les plus grandes difficultés semblent être un jeu pour lui. On a beaucoup admiré la sonate de Tartini ; quant à l’exécution de la romance de Svendsen et des airs bohémiens de Sarasate, elle mérite les plus grands éloges…… » Compte-rendu : L’Echo Saumurois 31 janvier 1906 « …..Quant à Lucien Durosoir je ne sais comment qualifier sa virtuosité ; violoniste brillant, il joue avec une grande pureté de son, une dextérité ébouriffante. Son prélude et sa fugue de Bach et les Airs bohémiens de Sarasate ont laissé ses auditeurs ébahis de son mécanisme consommé…. »
Angoulême 2 février Compte-rendu : La Charente le 6 février 1906 « …Vendredi dernier il nous a été donné d’entendre de la bonne et saine musique. Que dirai-je de Monsieur Lucien Durosoir. Les auditions qu’il a données soit en France, soit à l’étranger, l’ont classé comme un artiste hors de pair. Il a fait preuve l’autre soir, des qualités les plus exquises et que nous prisons particulièrement chez le musicien : la netteté, la sobriété, la sincérité. Nous avons plus particulièrement goûté dans « Prélude et fugue » de Bach et « Romance » de Svendsen exécutés avec une grande élévation de sentiment, et une distinction de forme tout à fait remarquable. Compte-rendu : Le Matin Charentais 11 février 1906 « …..Nous ferons de Monsieur Durosoir un grand éloge. C’est un artiste dont la réputation dispense de tout commentaire ; mais avec quelle crânerie, quel calme il s’attaque aux plus insurmontables difficultés !!! Avec quelle tranquille assurance, il se jette dans le tourbillon des plus invraisemblables fantaisies !! Nous n’en voulons pour preuve que le flegme avec lequel il a exécuté le Prélude et la Fugue en sol mineur de Bach. Tournée Augez de Montalant, Victor Gallois, Lucien Durosoir (articles de presse)
Reims 13 novembre
Chalons sur Marne 14 novembre Compte-rendu : Journal de la Marne 16 novembre 1906 « …Lucien Durosoir nous a charmés dans La Folia par la sûreté de son jeu et eut un grand succès dans le Streghe de Paganini (danse des sorcières), morceau de grande difficulté, originalité du célèbre violoniste Paganini, où M. Durosoir s’est montré grand virtuose. Après l’Aria de Bach, Lucien Durosoir dans une longue et savante interprétation des Airs Russes de Wienawski , nous a révélé l’art slave….. ». Compte-rendu : L’union républicaine 19 novembre 1906 « …Lucien Durosoir n’est pas seulement un musicien de tempérament et de talent, c’est encore un virtuose parfaitement maître de son instrument, se jouant des subtilités du mécanisme et des tours de force du doigté. Dans l’interprétation des Airs Russes de Wieniawski et du Streghe, danse des sorcières de Paganini, M Durosoir s’est montré étonnant de brio, de fougue, de séduisante fantaisie ; par contre il a joué avec beaucoup d’âme et de passion une sonate de Corelli et les Romances de Saint-Saëns…. »
Verdun 15 novembre
Charleville 16 novembre Compte-rendu : Dépêche des Ardennes 19 novembre 1906 « ….Lucien Durosoir que j’entendais pour la première fois est décidément un merveilleux violoniste. Son jeu élégant plaît de prime abord. Il pleure et parle sur son violon, et les profanes à qui la musique classique paraît ennuyeuse, ont pu en saisir les beautés tant M Durosoir sait se mettre à la portée du public. Parfois il monte jusqu’à la note grave du violoncelle ou descend jusqu’à l’aigrelet de la viole d’amour, mais toujours il charme. M. Durosoir se joue de toutes les difficultés, dans la sonate la Folia de Corelli, Aria de Bach ou l’aride Romance de Saint-Saëns. Sentimental dans les Airs russes de Wieniawski, où il fait deviner l’âme slave, fantasque dans le Streghe de Paganini, M Durosoir se fait acclamer par sa finesse et son expression. H. Domelier »
Valenciennes 17 novembre Compte-rendu : La Dépêche « ….. Lucien Durosoir, le violoniste connu fut très brillant dans la sonate La Folia de Corelli, qu’il avait habilement choisie comme morceau de début. Son succès s’est affirmé progressivement jusqu’au morceau final : Doux Appel pour violon, chant et piano de Widor, enlevé superbement…. »
Douai 19 novembre Compte-rendu : Le courrier républicain de Douai « ….M. Durosoir est un grand artiste : il possède une technique incomparable, et peu de virtuoses ont cette sûreté de l’archet. Avec cela le son est parfaitement égal et d’une belle puissance. Aussi M Durosoir a-t-il magnifiquement interprété la Sonate de Corelli et surtout l’Aria de Bach. J’ai moins goûté les Airs Russes de Wieniawski qui en dépit de leur provenance moscovite gagnent à être assaisonnés d’un peu de furia française…. » Compte-rendu : Le journal de Douai « Nous ne nous attarderons par au détail de chaque œuvre inscrite au programme. Après Thibaud, M. Durosoir peut être classé virtuose. Violoniste qui se plaît aux splendides difficultés des Paganini, jouerait volontiers sur une seule corde après avoir exécuté des motifs surprenants, et très facilement sur quatre cordes à la fois, en des airs russes et pittoresques de Wienawski. Son Aria de Bach suffit à nous prouver que les phrases amples, les larges sonorités lui étaient aussi familières, et lui valut autant que la Folia de Corelli, les chaleureux applaudissements de l’élégante admiration… »
Saint Omer 20 novembre
Arras 21 novembre
Cambrai 22 novembre Compte-rendu : Le courrier de Cambrai « …..M Durosoir possède une jolie sonorité et une virtuosité étincelante. Il fit merveille dans divers morceaux…. » Compte-rendu : L’indépendant de Cambrai 24 novembre 1906 « … M. Lucien Durosoir est un virtuose dans toute l’acception du terme ; son talent est profond et sa technique admirable ; il a abordé avec son violon des pièces fort diverses. On a particulièrement admiré la qualité du son et la correction d’un jeu qui ne veut rien tenir de la fantaisie. A-t-on soupçonné la difficulté de certains traits ? seuls les professeurs ont pu s’en rendre compte ; mais personne n’a résisté à l’enchantement : entre les mains de Lucien Durosoir le violon devient un instrument magique d’où sortent des sonorités larges, étranges, douces et prenantes à la fois…. » Compte-rendu : L’émancipateur de Cambrai « Que dire de M. Lucien Durosoir. La fougue, la souplesse de son archet, la pureté de son style en font pour ses heureux auditeurs un régal divin. Le Streghe de Paganini a été enlevé avec la plus grande facilité. Les Airs russes nous ont donné toute la passion, tout le charme, toute la grâce de cette école russe si peu connue encore. Mais j’avoue que de tous les morceaux exécutés, la sonate de Corelli m’a le plus enchanté. Elle a été jouée avec la plus grande élévation de sentiment. Il y a dans l’andante une phrase d’un large sentiment religieux que l’artiste a rendu avec une émotion incomparable. C’était sublime. G.E. »
Evreux 23 novembre Compte-rendu : Le courrier de l’Eure 27 novembre 1906 « ....Lucien Durosoir s’est véritablement affirmé au public ébroïcien comme un maître de l’archet. Son jeu impeccable, sa virtuosité déconcertante , le charme d’une sonorité moelleuse et fine dans son opulence lui ont valu un succès chaleureux dans la très intéressante sonate « La Folia » de Corelli dans un style plein d’élégance classique ; l’Aria de Bach, ce chef d’œuvre qu’on ne se lassera jamais d’entendre, la Romance de Saint-Saëns et enfin dans les Airs russes de Wieniawski et le Streghe de Paganini. L’artiste se joue des difficultés les plus redoutées des violonistes : arpèges dans les positions extrêmes, doubles cordes donnant l’illusion du chant et d’un accompagnement, détachés aux phrasés merveilleux, traits et doubles cordes en harmoniques sembleraient au profane d’une simplicité toute naturelle à voir le calme du virtuose. Mais le public ne s’y est pas mépris et ses applaudissements ont témoigné de son admiration. …. » Compte-rendu : Journal d’Evreux « …. M. Lucien Durosoir est un violoniste aux doigts et à l’archet prestigieux et il a joué avec une éblouissante maestria. Triples cordes, doubles harmoniques en arpèges, sont pour lui un jeu d’enfant. Bissé et rappelé il a exécuté le magnifique prélude du Déluge de Saint-Saëns qui lui a valu de nouveaux bravos…. »
Elbeuf 24 novembre
Flers 27 novembre
Alençon 28 novembre
Saumur 30 novembre Compte-rendu : Petite Loire Saumur 2 décembre 1906 « …M Lucien Durosoir est un violoniste que nous n’hésitons pas à qualifier d’illustre. Lucien Durosoir a rendu avec une verve grandiose des œuvres de la plus haute difficulté. Quelle puissance de son, quelle majesté dans son archet, et quelle justesse dans son doigté. Il nous est impossible de rendre l’expression qu’il a mise dans ses phrases si nuancées, si mélodieuses, Un immense et long enthousiasme a salué l’artiste dans l’exécution de tous ses morceaux…. » Compte-rendu : Courrier de Saumur 3 décembre 1906 « …Lucien Durosoir est trop connu pour que nous insistions. C’est un artiste de tempérament dont l’archet souple et d’une rare sûreté connaît toutes les audaces et produit un effet merveilleux. Lucien Durosoir sait en effet se plier à toutes les difficultés du mécanisme et exprimer les sentiments les plus divers avec une égale perfection. Ses auditeurs lui firent une véritable ovation.
Parthenay 2 décembre Compte-rendu : Le bocage et la Plaine 9 décembre 1906 « …Le succès de L. Durosoir a été grand, les morceaux qu’il a si brillamment exécutés Sonate La Folia de Corelli, Aria de Bach, Airs russes de Wieniawski, Romance de Saint-Saëns, Le Streghe de Paganini était bien difficiles à bien rendre. Avant de l’entendre, les quelques violonistes qui étaient dans la salle, se demandaient non sans une pointe de malice (il est si rare d’entendre exécuter par le même violoniste, l’Aria de Bach et la Danse des sorcières de Paganini) si l’exécution serait digne des morceaux choisis. Pour le plus grand plaisir des amateurs présents, elle a été d’une rare perfection. Ce qu’il faut admirer le plus dans le talent du jeune artiste c’est la pureté et la douceur du son, la sûreté et la souplesse de l’archet, son jeu large et puissant et l’expression communicative qu’il sait mettre dans l’exécution de la phrase chantante lui ont valu les applaudissements unanimes de l’auditoire… »
La Rochelle 3 décembre
Rochefort 4 décembre Compte-rendu : Patriote Royennais 9 décembre 1906 « …. La romance de Saint-Saëns, savante, pleine de dessous mélodiques, fait place au grand et difficile morceau de Paganini : Le Streghe où M. Durosoir donne toute la mesure de sa virtuosité qui n’est pas de celles qu’on a coutume d’apprécier… »
La Roche sur Yon 5 décembre
Saint Jean d’Angely 6 décembre
Angoulême 7 décembre Compte-rendu : Le Matin charentais 11 décembre 1906. « ……M. Durosoir que nous avions eu déjà le plaisir d’applaudir l’an dernier, peut être sans conteste, placé parmi les plus merveilleux violonistes de notre époque. Il réunit toutes les qualités qui caractérisent le virtuose : puissance, délicatesse, sonorité, dextérité, précision. Les difficultés inabordables pour d’autres ne sont qu’un jeu pour son archet et pour ses doigts. Successivement il a exécuté , l’Aria de Bach,, les Airs Russes de Wieniawski, une romance de Saint-Saëns ; mais c’est dans Le Streghe de Paganini que la perfection de son merveilleux mécanisme s’est le plus accusée. On ne trouve qu’un mot pour caractériser l’art lorsqu’il atteint ce degré : admirable….. » Compte-rendu : La Charente 10 décembre 1906 « ….La série des soli a été ouverte par M Durosoir qui nous a fait éprouver toutes les émotions que peut procurer un violon enchanté. Dans les différents morceaux qu’il a exécutés et d’un caractère si différent, cet étonnant virtuose a fait ressortir avec le plus grand art toutes les qualités qu’il possède et qui font de lui un des maîtres de l’archet. Nous n’énumérerons pas ces qualités d’ampleur, de sonorité, de dextérité, de finesse, de précision dans l’attaque, de puissance d’archet, de délicatesse, de justesse toujours irréprochable, même dans les traits les plus scabreux, même dans les sons les plus élevés ; nous préférons – et cela nous paraît prudent, car nous pourrions en oublier – les résumer toutes en disant : c’est admirable. Maintenant si les absents désirent connaître les compositions musicales qui ont motivé notre enthousiasme, nous citerons l’Aria de Bach ; les Airs Russes de Wieniawski ; la Romance de Saint-Saëns et Le Streghe de Paganini….. »
Cognac 8 décembre
Périgueux 9 décembre
Montauban 11 décembre Compte-rendu : Le républicain du Tarn et Garonne 13 décembre 1906 « …..M. Durosoir a déployé des qualités de vigueur et de sonorité peu communes, surmontant avec une extrême facilité les difficultés les plus ardues. L’Aria de Bach, la romance de Saint-Saëns, ont été rendues avec une rare perfection…. »

Toulouse 12 décembre
Auch 13 décembre Compte-rendu : La Gazette Gasconne 23 décembre 1906 « …Un succès triomphal a été remporté par M. Lucien Durosoir dans la sonate de Corelli, dans l’Aria de Bach, les Airs russes de Wieniawski, ainsi que dans la savoureuse romance de Saint-Saëns et principalement dans la Danse des sorcières, de Paganini, qui a valu à l’extraordinaire artiste une véritable ovation et d’interminables rappels. Le public électrisé, lui a fait de tels enthousiasmes qu’il a dû ajouter une des plus suaves et originales mazurkas de Wienniawski. Cet admirable violoniste unit à la beauté et à la pureté du son une virtuosité sans égale et surtout un charme profond et irrésistible. Robert Brun. »
Tarbes 15 décembre Compte-rendu : Les Pyrénées 18 décembre 1906 « M Durosoir a fait apprécier les merveilles de son talent et recueilli de chaleureux applaudissements surtout dans la prestigieuse Aria de Bach… »
Orléans 17 décembre Compte-rendu : Patriote 19 décembre 1906 « …M. Durosoir, violoniste promène en ce moment son archet vainqueur dans toutes les villes de France…Avec la Folia, de Corelli, une oeuvre importante qui a sa place dans l’histoire de la variation thématique, M Durosoir exécuta l’Aria de Bach, toujours très beau, très noble, très puissant…ensuite au programme nous entendîmes les oeuvres trop violonistiques des inévitables Paganini et Wieniawski…Quand serons nous débarrassés au concert de ces encombrantes inutilités…..des œuvres aussi vides de tout sentiment musical, car trilles, traits endiablés, harmoniques périlleuses, se succédant sans rime ni raison, tombent sur le pauvre auditeur ébahi. Ceci dit je m’empresse de louanger le beau style que M Durosoir déploya dans les variations de Corelli, ainsi que du mécanisme accompli dont il fit preuve dans les œuvres de virtuosité pure.
La Flèche 19 décembre Compte-rendu : Echo du Loir 23 Décembre 1906 « M Durosoir dans les chants larges, aussi bien que dans les passages de la plus haute difficulté, a démontré que le violon n’a plus aucun secret pour lui. Que dire de ses arpèges, de ses doubles cordes, de ses sons harmoniques sur simples et doubles cordes, de sa vivacité d’expression et d’exécution, de sa virtuosité de sa si grande correction ? Rien. Je n’apprécie plus ce qui surpasse ce que j’ai déjà entendu et mon imagination ; je croirais commettre un sacrilège. Ah si les sorcières avaient eu pareille musique, aussi endiablée, pour les faire danser, tous les balais de la création y auraient passé, car elles n’auraient pu s’arrêter de toute l’éternité. ….. »
Laval 20 décembre
1907Paris New York Herald 26 février Compte rendu : Très intéressante matinée musicale chez M Haslam. Très applaudi le distingué violoniste Lucien Durosoir, dans des œuvres de Corelli, Wieniawski et Paganini…. On distinguait dans l’assemblée de nombreuses notabilités du monde parisien et étranger. Le courrier musical du 16 avril 1907 …..M Durosoir émaille son programme des inévitables Paganini, Wieniawski et autres encombrantes inutilités…quand serons nous débarrassé au concert de cette musique dénuée de tout sentiment musical ! Ceci dit je m’empresse de reconnaître le beau style que M Durosoir déploya dans l’Aria de Bach…
Saint Pair 26 août 1907 : Folia de Corelli – Romance de Svendsen – Airs Russes de Wieniawaski
Avranches,18 septembre 1907 concert Durosoir Loyonnet (sonate en ut mineur de Beethoven – Aria de Bach – Airs Russes de Wieniawski – romance de Svendsen – Le Streghe de Paganini
1908
1909
1910
1911
1912
1913
1914
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1917
1918
1919Démobilisé le 19 février 1919 , rejoint son domicile de Vincennes, puis passe sans doute plusieurs mois en Bretagne
1920 Termine les Cinq Aquarelles (15 février 1920). Termine le Poème pour violon alto et orchestre (12 mai 1920) Séjour à Plouézec Port Lazo ( Côtes du Nord) de Juillet à octobre 1920, au cours duquel il compose le Quatuor en Fa mineur terminé le 10 octobre 1920
1921Compose JOUVENCE, pour violon principal et octuor : manuscrit signé, daté 26/3/1921. _ Séjour Pléhérel (Côtes du Nord) Juin, juillet, août, septembre, octobre. CAPRICE pour violoncelle et harpe : manuscrit daté 3/6/1921. LE LYS, sonate en la mineur pour piano et violon:manuscrit daté Pléhérel 19 septembre 1921
1922Séjour à Port Lazo Juin, juillet, août, septembre, octobre 1922, compose le Quatuor en ré mineur - Commencé à Vincennes en novembre 1921. Terminé à Port Lazo le 6 octobre 1922.
Puis séjour à Vieux Boucau (Landes) du 19 novembre 1922 au 30 mai 1923. Compose DEJANIRA, étude symphonique sur un fragment des Trakhiniennes de Sophocle.Signé Vieux-Boucau 21 Mai 1923. C’est au cours de ce séjour qu’il va connaître la maison qu’il va acquérir à Bélus et où il résidera jusqu’à sa mort.
1923Retour à Vincennes en Juin 1923, y compose LEGENDE, pour piano (manuscrit daté 13 juillet 1923). Séjour à Bormes (Var) de novembre 1923 à fin mai 1924.
1924Séjour à Bourbonne les Bains juin et juillet 1924 et séjour à Nyons (Drôme) du 6 novembre 1924 à fin avril 1925. Pendant ces séjours seront écrits, LE BALCON, poème symphonique pour basse solo cordes vocales et instrumentales. Le manuscrit est daté : Bormes 8 février 1924. Opus suivant le QUINTETTE EN FA MAJEUR pour piano et quatuor à cordes Le manuscrit : pages séparées, grand format (crayon repassé à l’encre)porte les dates suivantes :
1er mouvement Bormes 11 mai 1924
Page 24 du manuscrit une date 29 août 1924 (fin d’une séquence)
Page 43 du manuscrit (fin) Nyons 5 janvier 1925
1925Séjour à Bourbonne les Bains du 26 mai 1925 au 10 juillet 1925 puis à Hendaye du 26 novembre 1925 au 29 avril 1926. 2925 verra la composition d’IDYLLE pour quatuor d’instruments à vent : flûte, clarinette, cor en Fa, basson : manuscrit, Nyons 3 mars 1925, de REVE pour piano et violon « A la mémoire de mon ami André Caplet »mort en 1925, de la sonate pour piano AUBE, SONATE D’ETE.
premier mouvement : Vincennes 9 octobre 1925
deuxième mouvement (Fantasque), Hendaye plage 18 décembre 1925
troisième mouvement (Introduction et final), Hendaye plage 2 février 1926
1926Séjour à Bourbonne les Bains du 25 juin 1926 au 1 août 1926, puis s’installe définitivement à Bélus (Landes) le 4 septembre 1926. Durant cette année est composé le TRIO en Si mineur pour piano, violon et violoncelle Le manuscrit est daté :
1er mouvement, Hendaye plage 18 avril 1926
2ème mouvement, Vincennes Bourbonne 12 juillet 1926
3ème mouvement, Bélus 4 janvier 1927
1927
1928
1929
Composition de l’OISILLON BLEU, bref poème pour piano et violon, daté Bélus 2 mars 1927.
Débute la composition deFUNERAILLES , suite pour grand orchestre
1er mouvement, signé daté Bélus 16 septembre 1927
2ème mouvement signé Bélus 10 janvier 1929
3ème mouvement signé Bélus 27 août 1929
4ème mouvement signé daté Bélus 5 juin 1930
1930SONNET A UN ENFANT pour voix et piano, Bélus le 19 août 1930
1931IMPROVISATION, MAIADE, DIVERTISSEMENT pour violoncelle et piano respectivement Bélus 16 janvier, 27 janvier, 25 mars 1931
SUITE pour flûte et petit orchestre
Mouvement I Prologue 18 mai 1931
Mouvement II Divertissement 6 août 1931
Mouvement III Chant Elégiaque 27 octobre 1931
Mouvement IV Epilogue Bélus 17 novembre 1931
1932PRELUDE, INTERLUDE FANTAISIE pour deux pianos
Prélude interlude, 15 mars 1932
Fantaisie Bélus 30 septembre 1932
1933QUATUOR à cordes en si mineur,
Mouvement 1 Ferme et passionné : 5 mars 1933
Mouvement 2 Assez lent rêveur 7 octobre 1933
Final 29 janvier 1934
1934VITRAIL pour alto et piano,Bélus 19 septembre 1934
BERCEUSE pour flûte et piano, 15 novembre 1934
Décès de Louise Durosoir (mère de Lucien) à Bélus le 16 décembre 1934.
1935Marié à Bélus avec Hortense Datcharry le 17 avril 1935
Composition AU VENT DES LANDES pour flûte et piano, Bélus 17 novembre 1935.
1936Naissance de son fils Luc à Bélus le 4 octobre 1936
1937Compose FANTAISIE pour cor, harpe et piano : Bélus 28 juin 1937
Naissance de sa fille Solange Lucette le 27 octobre 1937
1938
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