Lucien Durosoir
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Panorama d’une carrière de violoniste

Portfolio

Lucien Durosoir à 25 ans Vienne 1910 : Programme de concert Concerts à Vienne en 1910-1911 Lucien Durosoir à 26 ans (portrait Pierre Petit) Portait par Hélène Charmaison. Fusain et gouache (1913) 1903 Programme de concert à Berlin 1905 Bordeaux 1906 : Tournée française des concerts Bocquel (36 concerts )

Une rupture : la Grande Guerre

Lors de la mobilisation Durosoir, âgé de 36 ans, rejoint un régiment de réserve, mais très rapidement en raison des effroyables pertes humaines que subissent les régiments engagés, il rejoindra un régiment d’active et montera en ligne dès novembre 1914

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1914 La mobilisation, Lucien assis 1er rang à gauche

Au repos à Concevreux après les premiers engagements, c’est la photo tant attendue par les familles...

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Première photo du front, Lucien à gauche, peu reconnaissable a laissé pousser sa barbe

Luttant pour sa survie Lucien demande des armes à sa mère !!!

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Lettre où Lucien demande des armes à sa mère

Durosoir va quitter la région de Craonne pour participer aux combats de l’Artois

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Une halte hygiénique entre Champagne et Artois !!!!

Il est un survivant de ceux très meurtriers de Neuville Saint Vaast (photos de tranchées et Neuville) Un peu plus tard... la survie s’organise...

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Lucien Durosoir à l’hiver 1915

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La bonne halte !!!!

Après les combats de Neuville Saint Vaast, où une incroyable chance lui sourit, Durosoir va être muté dans les brancardiers puis rattaché à la musique régimentaire

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octobre 1915 porte le brassard de la croix rouge et dès lors ne se battra plus les armes à la main

Ayant déniché un violon de fortune Durosoir se fera reconnaître comme un violoniste de renom à l’occasion d’offices religieux et funèbres. A la demande d’officiers mélomanes il fondera un quatuor à cordes et regroupera nombre de camarades musiciens (André Caplet, Alexis Niverd, Maurice Maréchal, Henri Lemoine, Gustave Cloëz, Henri Magne, Pierre Mayer et bien d’autres...). Tout en continuant à exercer leurs fonctions de brancardiers, agents de liaison, colombophiles...ces hommes pourront pratiquer leur art pendant les périodes de repos ou d’accalmie.

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Magne, Durosoir et Maréchal jouant le "poilu" violoncelle fabriqué dans une caisse de munitions

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Le "Quintette du général" pendant leur séjour à Gournay sur Aronde

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Programme donné devant Mangin et signé par les musiciens et le général

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Le général Mangin

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Après un bref séjour à Saleux où s’est déplacé l’Etat major les musiciens reprendont la route dans un curieux équipage

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De Saleux... à Verdun

En route vers de nouveaux cantonnements... et des séances de divertissements dans les "foyers du soldat" en attendant Verdun...

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De droite à gauche Durosoir-Caplet-Marechal

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André Caplet dirige la "Marche héroïque" de la cinquième Division lors du départ du général Mangin

La fête finie ces musiciens se retrouveront à deux reprises dans l’enfer de Verdun et participeront à l’attaque de Douaumont...

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"Enfin nous allons quitter cette horrible région....." Lettre de Durosoir à sa mère

Sortis de l’enfer Durosoir et ses camarades vont offrir leurs séances musicales aux poilus désoeuvrés avant de trouver le repos à la ferme d’Amblonville.

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Théâtre de Génicourt, le chargement du piano...

C’est dans ce cadre bucolique d’Amblonville qu’André Caplet compose "Le vieux Coffret" et "Quand reverrai-je hélas...". Il s’attelle à la composition pour Durosoir d’une sonate pour violon seul

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Retour momentané à la civilisation

Dimanche 6 août 1916 - Soir - Dîner à la Ferme d’Amblonville avec Caplet, Durosoir, le lieutenant Lyon, Magne et Guimaud. La table, sous des arbres à mi- hauteur sur une colline, près d’une source. Après le dîner, Durosoir a joué des airs de Bach et nous écoutions assis un peu à l’écart. Devant nous, le ciel se fondait en couleurs diverses : une gamme s’étendait du rouge au vert orangé. Une saucisse qu’on rentrait semblait s’attarder au-dessus des arbres, comme une grosse mouche noire immobile. Et les vieux airs de Bach étaient salués par des coups de canon. La décharge énorme de l’arrivée faisait songer au massacre possible. Mais tranquille et douce, une Gavotte du vieux Bach continuait calmement….Maurice Maréchal. Carnet de guerre. Carnet V

- L’incertitude demeure quant à la durée de la guerre, les mécontentements s’expriment parmi les poilus. Les périodes de repos qui sont aussi des périodes de reconstitution d’effectifs, sont des périodes d’oisiveté et bien vite le commandement ressent le besoin d’organiser des loisirs pour la troupe.
- Durosoir et ses camarades vont profiter de cette opportunité pour se faire officiellement reconnaître...

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A partir de décembre 1916 le groupe est officiellement reconnu

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1916 Messe de Noël

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1916 Programme musical de la messe de Noël

Durosoir et ses camarades prêterons leur concours à des offices religieux, à de nombreuses séances récréatives pour les soldats, ou seront invités par des officiers mélomanes à organiser des séances de musique de chambre.....

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1917

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1917 Novembre

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1917 Noyon


La tour d’ivoire


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